Le village au cours des siècles


Situation :
Sur la Peene, au sud de Cassel. 756 hectares, altitude au centre du village : 42 mètres


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C’est sur le territoire de Sainte-Marie-Cappel que naît la Peene Becque qui prend sa source chemin de Borre (Borre : « source » en flamand). Elle recueille toutes les eaux qui descendent du versant sud du Mont Cassel. Elle passe au sud du village pour se diriger vers Oxelaëre. La Peene qui rejoint l’Yser à Herzeele est plus longue que ne l’est l’Yser en amont, elle a un débit plus important. C’est donc à tort que l’Yser porte ce nom en aval jusqu’à Niewport : elle aurait dû s’appeler la Peene.

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Le territoire de Sainte-Marie-Cappel est encore drainé de nombreux cours d’eau : La Pids becque, le Ruisseau de Sainte Marie, la Meulenbecque qui prend sa source à l’est du centre du village. De nombreux petits ruisseaux sillonnent le territoire où l’on trouve aussi beaucoup de petites mares.



Histoire :
Armoiries :

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« D’hermines à une fasce de gueules » Ce sont les armes de la famille Van Cappel dont au moins un membre, au dire de l statistique féodale, fut seigneur de Bryarde et de Sainte-Marie-Cappel. On remarque que ces armes sont les mêmes que celles de la seigneurie de Staple.
Noms anciens :
Cappela Santae Mariae vers 1090.

Sainte Marie Capièle vers 1302.

Saincte Marie Capple, Sinte Marie Cappele, Sinte Marien Cappel, Sinte Marije Kapel, Sainte Marije Cappel ( du XVème au XVIIème siècle).

Le nom actuel apparaît au début du XVIIIè, avec une modification provisoire au cours de la période révolutionnaire : Marie Cappele.

Origine : Une chapelle
 Le nom de Sainte-Marie-Cappel apparaît à une date tardive si l’on compare avec Cassel citée dès l’époque gallo romaine. A partir de ce nom formé comme Saint-Sylvestre-Cappel et Wemaers-Cappel, on peut penser que son territoire s’est développé sur celui du Mont Cassel qui dominait toute la région et au pied duquel s’étendaient bois et marécages.

Lors des épidémies qui sévissaient régulièrement à Cassel, afin d’éviter la propagation des maladies, les victimes, soignées par des moines ermites, furent reléguées dans un lazaret « ‘T peste huus » situé sur le « Mont d’ Escouffe » (1) appelé maintenant Mont des Récollets, avec interdiction d’en sortir.

Vers l’an 950, on cite un moine ermite « le bienheureux Gervin » qui soigna avec d’autres religieux les malades au « Brand Berg », le mont des malades.

Un cordon sanitaire d’archers avait pour mission de surveiller et d’empêcher tout retour vers Cassel. La Becque qui sépare Cassel du « Brand Berg », source de la Peene, s’appelle « Pids Becque »: ruisseau de flèches, montrant par là comment les archers protégeaient Cassel de toute incursion des malades.

La tradition rapporte que le village de Sainte-Marie-Cappel s’est formé autour d’une chapelle dédiée à Sainte Marie par ces moines ermites puisque tout recours à Notre-Dame de Cassel était impossible. Cette Chapelle connue sous le vocable de Notre-Dame des miracles puis de Notre-Dame des tilleuls « de Capelle van O.L.V., der lynden », accueillait les malades du lazaret. 

On y trouvait des noms flamands significatifs :

Le chemin descendant du mont vers le sud était appelé dans sa partie supérieure : « Groote Vrouw Straete », chemin de la Grande Dame.

Un autre chemin aboutissant à la Chapelle ainsi qu’au moulin à huile tout proche s’appelait « Buys Straete », chemin du risque.

Au XVIème, comme de nombreuses églises dans la région, la chapelle fut incendiée, lors de la révolte des gueux, reconstruite puis abandonnée parce que trop petite. Une nouvelle église fut construite vers 1620 à 500 mètres au sud. Cette église fut dédiée à « Notre-Dame de l’Assomption »

Dans les Annales du Comité Flamand, C. David nous apprend « qu’anciennement sur le chemin de Cassel, existait une chapelle nommée « de capelle van O.L.V. terlynden », Notre-Dame des Tilleuls. Cette chapelle, tombée à la révolution a été remplacée en 1847 par une chapelle plus grande, dédiée à Notre-Dame des Champs ; sa façade est faite de moellons de grès. maintenant Notre-Dame-des champs  On peut lire cette inscription sur la cloche de la chapelle Notre-Dame des Champs : 

"Eggooten in het jaer 1847 ik draege den naem van Maria. Ik ben haer toegewyd inder den tytel van haer onbevlekt. Herte welkers broerchap my bestemt is te verkondigen. Mynen peter was Théophilus Lembrez. Myne meter Adelia Baelen."

Fondue en l’an 1847, je porte le nom de Marie. Je lui suis consacrée au nom de son Immaculée Conception dont la confrérie m’a chargée de vous annoncer : mon parrain est Théophile Lembrez, ma marraine Adèle Baelen (A rechercher : Il existait une confrérie de la vierge Ambroise Bafcoop la statue Leeghe le faux marbre d’ypres)

Voir photo de la chapelle (photo collection personnelle)

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La chapelle vraisemblablement début XXème siècle. On remarque l’absence d’électricité, le bâtiment, une grange, directement derrière la chapelle, la porte avec oculus Elle a été restaurée notamment grâce au dévouement de Jacques et Benoit Perlein.  

Lors de cette dernière restauration, il a été trouvé cette inscription sur la cloche de cette chapelle : 

“Gegooten in hiet jaer 1847 ik draege den naem van Maria ; Ik ben haer toegewyd onder den tytel van hair onbevlekt. Herte welkers broerchap my bestemt is te verkondigen; Mynen Peter was Theophilus Lembrez Myne meter Adelia Baelen”


Traduction : Fondue en l’année 1847, je porte le nom de Marie. Je lui suis consacrée au nom de son coeur immaculé dont la confrérie m’a destinée à annoncer. Mon parrain fut Théophile Lembrez, ma marraine Adéle Baelen. 


Le village doit donc son existence au culte de le Vierge. On rapporte encore qu’au XVIII ème siècle, chaque limite du territoire paroissial était marquée par un tilleul planté de part et d’autre du chemin, le tilleul étant un arbre voué à la Vierge.


Il existait aussi une confrérie dite de la Vierge, confrérie religieuse mais aussi militaire et qui avait des privilèges. Il existait dans l’église une statue de la patronne de la confrérie ainsi qu’un banc de vingt-deux places en bois sculpté à l’usage de cette confrérie. Charles de Wyts, seigneur de Campaigne en était le chef (3)  
De nombreuses autres chapelles jalonnent le territoire de la commune : la plus proche du centre du village : Notre-Dame-de-Grâce 
Lieux dits : Hoymille, Briarde, Cappel, Campaigne, fief vicomtier, Campaigne drève, ‘S Gravenwal, Westove,seigneurie, Grand-Bruxelles Sur le territoire de Saint-Marie se trouvait l’importante seigneurie de St Pierre reçue de Robert Le Frison en 1 05 qui s’étendait aussi sur Arnèke, Oudezeele, Oxelaëre et Zuytpeene.


Quelques faits :
 Le 28 mai 1670, Louis XIV, se déplaçant de Saint-Venant à Bergues s’arrêta à Saint-Marie-Cappel :

" sur le territoire du roi d’Espagne, le roi s’arrêta à Sainte-Marie-Cappel. Il se tint discrètement, demeurant dans sa voiture de voyage pour manger et pour boire. L’affluence du peuple en ce lieu fut si considérable que beaucoup de moissons en furent aplaties, mais le roi paya tous les dégâts et personne n’y perdit quoi que ce soit. En plus, il répandit par le chemin beaucoup d’argent et donna à une enfant du pays quatre doubles pistoles, plus un simple. A une petite fille qui lui offrit des fleurs, il donna huit pistoles. Aux religieux du mont des Récollets, il donna vingt et une pistoles et en maints endroits, il fit aux églises et aux pauvres beaucoup de dons. Et personne ne se sauva à son arrivée » dit le chroniqueur de cet événement, bourgeois de Bailleul.

Propos rapportés par A. Ficheroulle, 20 09 1963 L’Indicateur

Le 10 avril 1677, Guillaume d’Orange, Stadhouder des armées hollandaises se reposa au presbytère de Sainte- Marie-Cappel avant de livrer la bataille de la Peene le lendemain, jour des rameaux.

Le Père Jean Louis Verstock, né à Sainte-Marie-Cappel, du couvent des récollets compta parmi les victimes de la terreur. Il fut guillotiné à Arras en 1794.

L’église Notre-Dame de l’Assomption

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C’est en 1620 que fut construite l’église de Sainte-Marie-Cappel, à 500 m au sud de la chapelle. Il s’agissait alors d’un édifice à trois vaisseaux encore appelé « hallekerke ».

 Sur l’ancien édifice, nous n’avons que peu de renseignements. Dans les Annales du Comité Flamand, M. David signale qu’on pouvait voir dans la nef nord trois pierres tombales.Sur la première on pouvait lire : «Mejonckvrauwe Catherine van den HOUTTE fa de Pieter, geselnede van myn Heere Hieronimus de WYDTS, die overliet anno 1554, den xxij in april» : Demoiselle Catherine van den HOUTTE, fille de Pierre, épouse de messire Jérôme de WYDTS, qui mourut l’an 1554, le 22 avril.

La deuxième indique celle de « Myn Heere Hieronimus de WYDTS, schildcnape, fs joncheere Charles (2) , Heer va Campaigne…, camerere, … getrouwt hebbende joncvrouwe Catherine van HOUTTE » : Messire Jérôme de WYDTS, écuyer, fils de Messire Charles, seigneur de Campaigne……, chambellan, …ayant épousé demoiselle Catherine van den HOUTTE.

La troisième, plus rapprochée de la grande nef que les autres et moins ancienne, recouvre le tombeau de deux personnages qui, selon toute probabilité sont : Philippe de WYTS, mort le 11 avril 1630 et Alexie de TOMASSIN, sa veuve, décédée le 3 avril 1632. Le registre des sépultures de l’époque constate que cette dernière a été inhumée près de son mari, dans le choeur de la Sainte Vierge. La lame de cuivre qui entourait cette pierre a été enlevée et l’inscription tumulaire perdue.

A propos des deux premières pierres tombales, M. Gérard Janssen (3) nous apprend ceci :

Les albums Flahaut révèlent qu’il existait dans l’église de Ste Marie Cappel, dans la nef nord dit de la Vierge, près du banc de communion trois pierres tombales.  

Des armoiries encadrent le couple : 
« une fasce accompagnée en chef de trois croissants », celles du mari sont placées au-dessus. Ces armes font des WYTS (ou de Wydts) un rameau issu des BETHUNE qui portent : « d’argent à la fasce de gueules », les croissants étant ici manifestement une brisure.

Les armes placées latéralement donnaient les quartiers des défunts. Malheureusement, la lignée maternelle de Jérôme WYTS est illisible. Celles de la lignée paternelle nous indiquent que sa grand-mère portait « une fasce », que l’épouse de son arrière-grand-père paternel était une BELLE « aux six cloches » et que l’épouse de son trisaïeul paternel portait « une aigle » 

Jérôme de WYTS, seigneur de Campagne et de Bacquelroot, bailli de la ville d’Ypres commanda un corps de cavalerie au siège de Thérouanne où il fut mortellement blessé en 1553. Il était le fils de Charles de Wyts au service de Charles-Quint et de Catherine de WEYNSONE. Ce Charles était fils de Jérôme de Wyts et de Gillette de SAINT-OMER, dame de Campagne dont les généalogistes disent qu’elle était de la branche de WALLON-CAPPEL mais dont la pierre ne montre qu’une fasce, celle des SAINT-OMER-MORBECQUE : " d’azur à la fasce d’or » alors que les SAINT-OMER-WALLON-CAPPEL portent : « d’or à deux fasces de gueules ». 

Ce Jérôme était lui-même fils de Charles (alias Jérôme) et de Jeanne (alias Catherine) de BERQUIN, dame de Bacquelroot.Cependant la pierre nous indique qu’il s’agit d’une BELLE. Selon les généalogistes, Denise BELLE, filles de Georges épousa un seigneur de BERQUIN et de Bacquelroot ; il pourrait s’agir de celle dont le nom figure sur la pierre : Charles de WYTS étant devenu seigneur de Berquin et de Bacquelroot par suite du décès de sa première épouse. Ce Charles (alias Jérôme) pourrait être le fils d’Hector de Wyts qui épousa Jeanne PAELDYNCK, laquelle portait « parti de gueules et de sinople à l’aigle d’or brochant sur la partition »


La liste des curés qui ont desservi la paroisse ne remonte qu’en 1579 :
On distingue

Nicolas Maes.
Réginald Desramaulx , licencié de théologie. Appelé par l’archevêque d’Ypres, il eut l’honneur de baptiser Charles Grimminck, « le Saint Pasteur de Caëstre ».
Dominique Lacaes, premier abbé du Mont des Cats, qui mourut au cours de l’office de nuit. Cette scène fut peinte par le méterenois Deconnynck.

L'église pendant la révolution :
A l’aube de la révolution, le 14 mars 1789, en l’auditoire de la paroisse, fut rédigé le cahier de doléances. Henri DEQUIDTS, l’hoofman qui avait présidé les débats refusa de signer le procès-verbal ainsi que son assesseur. Il fallut en appeler à Maître Bornisien, notaire royal à Cassel. Aucune allusion n’est faite ni à l’Eglise ni au Clergé. Cependant l’ coutre, c’est-à-dire, le maître

d’école, sacristain, en profita pour dénoncer la grande misère des coutres en particulier et de celui de Sainte-Marie-Cappel en particulier. Par la suite, ce même coutre refusa de servir aucun curé assermenté et préféra s’exiler lui et sa famille. Les curés réfractaires revinrent clandestinement pour célébrer les offices chez les particuliers. On cite quelques noms : les sieurs DEROO, Henri SPANNEUT, FAES, ( maison occupée plus tard par des LETURGIE), la ferme de la PATENTE …

Après avoir servi au culte et aux fêtes révolutionnaires, l’église fut fermée et vendue comme bien national.On transforma alors deux des trois cloches en canons. Celle qui subsista demeura en fonction jusqu’en 1847. Elle datait, dit-on, de 1400.

La statue de l’assomption de la Sainte Vierge avait été jetée de son piédestal et était brisée. Un iconoclaste s’était emparé du calvaire de bois et proférait des blasphèmes…
Le conseil municipal décida de racheter le bâtiment qui fut payé grâce aux cotisations des paroissiens. En 1802, l’église de Sainte-Marie-Cappel fut l’une des premières à rouvrir ses portes au cultes.

Le 12 novembre 1871, jour de la dédicace, un incendie se déclara dans la sacristie à midi vingt, incendie qui serait dû à la maladresse d’un enfant de choeur. Très vite, le sinistre pris des proportions catastrophiques. Alors que le choeur était déjà en flammes, le curé, l’abbé DESPITCH, parvint à ouvrir le tabernacle et à sauver les saintes espèces. En haie, les fidèles déménagèrent meubles et statues. Les pompiers de Cassel dévalèrent les pentes du mont au pas de course, ceux d’Hazebrouck arrivèrent au galop de leurs chevaux prêté par les brasseurs du crû, Houvenaghel et Deberdt. Mais déjà le feu avait gagné la tour. La flèche s’était effondrée. Deux des trois cloches étaient tombée sur la maçonnerie, la troisième était restée accrochée à une poutre calcinée… « les flammes jaillissaient par toutes les ouvertures avec une force pareille à celle des jets de vapeur lancés par une locomotive… » relate un témoin. Les sapeurs-pompiers purent cependant préserver les maisons du voisinage dont le chaume menaçait d’enflammer toute la place. Seules la tour et la porte d’entrée échappèrent au feu. 

Les dégats furent estimés à 80 000 F. Aucune assurance ne les recouvrait.

L’église fut reconstruite en 1875, (31 mètres de long et 19 mètres de large) elle a pris la forme basilicale qui ne correspond pas aux églises traditionnelles flamandes. Les cloches furent refondues en 1876 et bénies l’année suivante. On peut lire sur l’une d’elles : Incendiée le 12 novembre 1871, refondue en 1876, Louis DESPITCH étant curé de cette paroisse, j’ai été consacrée sous le nom de Sainte-Marie à la glorieuse mère de Dieu en l’honneur spécial de sa glorieuse assomption. J’ai pour parrain Réginald DEQUIDT, maire, et pour marraine, Rosalie VANNEUFVILLE, épouse de Charles-Louis WERKEYN, membre de la fabrique »

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Marie pèse 1 200 kg, a un diamètre de 1, 26 m et une hauteur de 1,13 m On lit sur l’autre : « Incendiée le 12 novembre 1871, refondue en 1876, Louis DESPITCH étant curé de cette paroisse, j’ai été consacrée sous le nom de Saint-Joseph en l’honneur du chaste époux de la Saint Vierge Marie, mère de Dieu, et père nourricier du Sauveur et du patron de l’Eglise Universelle. J’ai pour parrain Louis BAELEN, président du conseil de fabrique, et pour marraine Catherine DEQUIDT, veuve de Louis SCHREVERE, ma bienfaitrice. »

Le 11 février 1899, l’abbé VERHAEGHE fit décorer le choeur par Henri CLEENWERCK, peintre hazebrouckois. Celui-ci avait pour coutume de prêter à ses personnages les traits de ses amis ou ennemis… L’inventaire consécutif de la séparation de l’Eglise et de l’Etat provoqua quelques troubles. Le portail fut barricadé mais sans conséquences dramatiques… Les stalles, autels, le banc de communion furent sculptés par M. COLESSON de Wormhoudt et la chaire par M. DEBERDT.

Les orgues, en provenance de la chapelle des frères des écoles chrétiennes de Saint-Omer furent installées en 1877 par M. HIENDRIX et restaurées en 1897 et en 1942.
Le 15 mai 1918, une bombe tombée dans le cimetière occasionna d’importants dégâts à la tour, aux vitraux et aux orgues. Ils sont en cours de rénovation.

Les maires de Sainte–Marie-Cappel depuis la révolution:
M. SPANNEUT de l’an 8 à 1813
C. VERHILLE de 1813 à 1831, 18 ans de présence
R. DEQUIDT de 1831 à 1846, 15 ans de présence
L BAELEN de 1846 à 1863, 17 ans de présence
R. DEQUIDT de 1863 à 1888, 25 ans de présence
E. BERTELOT de 1947 à 1965,
P. BEUN de 1965 à 1971,
J. MINNE de 1971 à 1977,
JP VARLET de 1977 à 2017, 40 ans de présence
B CREPIN de 2017

Evolution de la population :
1469 : 338 personnes environ (75 feux ( 4 personnes,5 par feu ) , 20 pauvres mendiants)
1801 : 917
1826 : 992
1851 : 900
1876 : 695
1900 : 640
1921 : 545
1952 : 400
1975 : 314
1982 : 486
1990 : 592
1999 : 696
2015 : 871
2018 : 899

Les Chapelles :
LETURGIE Construite suite aux décès d’enfants en bas âge … Message du 29 05 2001 « Fortuné LETURGIE né le 15.071853  Hortense Marie Madeleine né le 20.10.1855 Maurice LETURGIE fils de Fortuné décédé en juillet 1968, à 74 ans Message de Isabelle Leduc

(1) « Wouwenberg » encore, nommé ainsi parce qu’on y exécutait les malfaiteurs que l’on laissait en pâture aux vautours
(2)Charles de WYTS, seigneur de Campaigne (terre située dans la paroisse de Sainte-Marie-Cappel) était capitaine de cavalerie. Il est mort devant Saint-Pol, en 1581, au siège de cette ville. D’après la tradition locale, il y avait pour compagnons tous les membres de la confrérie de la Vierge, morts comme lui.
(3)Comité flamand de France n° 63 juin 2002